Djamel Bellemou. Président de l’APC de Raïs Hamidou

Posted by:Nass el houma pointe pescade

One Wednesday : 11/03/2015

Djamel Bellemou. Président de l’APC de Raïs Hamidou

«La police de l’urbanisme doit être plus présente sur le terrain »

On avance que les travaux d’aménagement du port de pêche et de plaisance accusent un retard. Quel est le taux de réalisation ?
Selon le Laboratoire d’études maritime (LEM), la durée des travaux d’aménagement de l’ouvrage, composé de trois postes à quai, dont un flottant, devra s’étaler sur 26 mois et, actuellement, le chantier a atteint un taux d’avancement de 70 %.
- Peut-on connaître l’enveloppe consacrée à cet aménagement ?
Il a été mobilisé par la DTP un montant d’un milliard de dinars pour le gros œuvre. Il restera, bien entendu, le coût des équipements nécessaires qui relèveront du secteur de la pêche et interviendront dans le cadre du plan quinquennal 2014-2019. 
- Les délais de réception de l’ouvrage seront-ils respectés ? 
C’est notre souhait. Mais je pense qu’il y aura un retard dans la livraison, car les travaux sont parfois tributaires des conditions de la météo.
- Le dossier des demandes de logements sociaux est lourd dans votre commune...
Oui, on enregistre depuis 2007 plus de 3000 dépôts de demandes de logement de type social et la commune n’a pu répondre qu’à une cinquantaine. Aussi, il y a neuf bâtisses qui menacent ruine et 200 familles vivant dans des conditions précaires qui attendent d’être relogées. A dire vrai, nous sommes loin d’honorer les demandes de relogement qui seront étudiées, bien évidemment, au cas par cas. Il y a aussi, selon les administrés, le problème de régularisation de leur construction...
Vous n’êtes pas sans savoir que depuis quelques années, il y a un gel dans la libération des permis de construire ou d’extension des propriétés vu le caractère de la zone de Sidi El Kebir, notamment qui est classée G3, c’est-à-dire qu’elle présente un risque de glissement de terrain. Cependant, nous avons plus de 700 dossiers de régularisation des constructions déposés à notre niveau et que nous devons étudier dans le cadre de la loi 08/15, fixant les règles de mise en conformité des constructions et leur achèvement.
- Il y a la forêt qui surplombe le chef-lieu de commune qui est en partie squattée par des indus occupants...
Oui, des gens construisent n’importe où et n’importe comment des maisons de fortune dans des endroits qu’ils considèrent «taâ el beylick» et mettent l’Etat devant le fait accompli. Nous souhaitons sur ce sujet qu’il y ait une police de l’environnement plus présente et dissuasive sur le terrain.
Revenons au fameux château de la Vigie qui est resté abandonné depuis l’indépendance... 
En effet, c’était un fleuron architectural tombé en ruine et laissé à son triste sort depuis qu’il a été dynamité par l’OAS en 1962. Nous envisageons toutefois de le réhabiliter au profit du secteur de la jeunesse. Nous avons discuté avec le nouveau wali, Abdelkader Zoukh, lors de sa visite et saisi la DJS qui s’est montrés sensibles quant à sa réhabilitation. 
- Le mouvement associatif est-il actif dans votre commune ? 
Disons qu’il existe 5 à 6 comités de quartier qui activent sur le plan écologique et nous sommes prêts à les aider, travailler ensemble pour avoir une cité littorale propre et accueillante.

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