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  • le Chef Cuisto du Café restaurant kiosque

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    posted by:Nass el houma pointe pescade

    On tuesday : 24/03/2015

    Said la pointe

    le Chef Cuisto du Café restaurant  ( le Kiosque vous souhaite la bienvenue )

    avec ces plats au gout délicieux ...

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  • journée nationale des handicapes : Dignité et reconnaissance ...

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    posted by:Nass el houma pointe pescade

     Thursday : 19/03/2015

    L’handicap est une affaire de tous 

    Cette journée est une occasion pour nous d’être à l’écoute de leurs préoccupations, et nous invite à modifier le regard que nous portons sur ces personnes handicapées et qui sont parfois même rejetés du fait de la vision que nous avons d’eux. Aujourd’hui il est important d’apporter un regard neuf sur cette frange.Cette journée  nationale qui se tient tous les 14 mars de chaque année est par ailleurs l'occasion idéale de réaffirmer certains principes de base, trop souvent oubliés: tels que le respect et la dignité due à chaque personne, valide ou non, ce qui implique la reconnaissance de droits fondamentaux comme l'éducation, l'accès au travail ainsi  qu’à un revenu pour les personnes lourdement handicapés et dont les parents ont la charge. 

    et en cette journée du 18/03/2015 les responsables de l'Apc raid hamidou a leurs tete le président de l'apc Djamel Bellemou .

    un tournoi sportif  a été Organiser, le 18 / 03 / 2015 dans la salle Omnisport de rais hamidou , 120 athlètes ont participer a cet événement sportif et 164 handicapés de la commune de rais hamidou ont été invités , 
    04 équipes de football ,
    04 équipes de Basketball 
    12 équipes de Goalball
    04 Équipes de Tennis de Table

    a la fin de cette journée une fete avec  le chanteur Mourad Djaafri ainsi que les Musiciens de la pointe pescade a leurs tete (Krimo )  

    des chaises roulante ont eté remis par le président de l'Apc D.Bellemou. aux personnes nécessiteux 

    Ci-Joint : photos de cette journée.

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  • Entre la joie des uns et l’angoisse

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    Posted by:Nass el houma pointe pescade

    One Saturday : 07/03/2015

    Entre la joie des uns et l’angoisse des autres : Un jour de neige dans un village de Kabylie

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    Le village Aït Bouamaza est situé sur les hauteurs de la commune de Frikat dans la daïra de Draâ-El-Mizan (Tizi-Ouzou). Son altitude qui approche des 1000 mètres fait de lui un endroit constamment couvert de neige durant les mois d’hiver. «Depuis début décembre, on a déjà enregistré des chutes de neige à trois reprises», indique Omar, un habitant de ce hameau, le plus haut de toute la région.
    Lors d’une virée qui nous a conduites avant-hier dans ce village, nous avons découvert des lieux complètement «engloutis» par la poudre blanche, et des conditions de vie très difficiles. Il n’était d’ailleurs pas facile et même risqué d’y accéder. Les toits des maisons, les arbres, les monts et la route qui y mène donnent l’image d’un désert montagneux blanc. Ce village est distant d’environ 15 km du chef lieu de la daïra de Draâ-El-Mizan et à quelques 55 km du chef lieu de la wilaya de Tizi Ouzou.
    C’est aux environs de 14h que nous avions pris la route de Draâ-El-Mizan vers Aït Boumaâza. La route est sinueuse, défoncée par endroits, très étroite dans d’autres et carrément impraticable au niveau de certains autres passages. Une heure plutôt, cette route a été dégagée par un chasse-neige de la commune sous la supervision du maire en personne, a-t-on appris auprès des habitants.
    A partir du lieu dit, Akham Ferar, le chemin ne fait que monter. Le premier obstacle se dresse au niveau du village Aït Ali, deux kilomètres plus bas. C’est sous la chute brutale de neige que nous avons traversé ce village. C’est à partir de là que la neige commence à remplir l’horizon. Il fallait continuer la route doucement, mais avec beaucoup de prudence. A Aït Boumaza, l’épaisseur de la neige a déjà atteint près de 20 cm. Les fortes chutes se sont poursuivies dans la nuit d’avant-hier et la journée d’hier, aggravant ainsi une situation déjà inquiétante.
    Le village perché sur les cimes accidentées de la montagne compte environ 800 habitants. Les amateurs de la photo trouveront toutes les peines du monde pour alimenter leur appareil tant le brouillard couvre aussi cet endroit enclavé.

    Entre joie et angoisse
    La majorité des maisons sont d’architecture ancienne. Mais il y a des foyers, notamment ceux dont ont bénéficié les habitants dans le cadre de l’aide de l’Etat à l’habitat rural, qui respectent les règles de l’architecture moderne. Ici, on attend la neige avec joie mais aussi angoisse. La joie pour les enfants qui en profitent pour jouer et l’angoisse pour les parents qui trouvent des difficultés énormes à affronter la situation. L’absence de gaz naturel, les coupures électriques et le blocage de la route sont les principaux problèmes rencontrés.
    «Avant le début de l’hiver, on s’approvisionne en gaz butane et en denrées alimentaires comme les légumes et les pâtes mais ce n’est pas certain que nous tenons le coup si la neige couvre le village pendant des semaines », explique un autre habitant. En effet, avant-hier, des chaînes considérables se sont constituées devant le vendeur de bouteilles de gaz butane et devant les commerces pour acheter les sachets de lait. « Notre plus grand problème c’est le gaz. Ça arrive parfois où les prix de la bouteille atteignent plus de 500 DA», témoigne un père de famille, ajoutant que certaines familles se chauffent au bois pendant cette période. «J’ai fait un stock d’un mois de bois», atteste un autre habitant, exprimant sa crainte.
    Profitant de notre présence, des jeunes ont lancé un appel aux autorités locales pour procéder au raccordement rapide des foyers au gaz naturel.
    «Chaque hiver, nous vivons cette angoisse relative au manque de gaz butane. Imaginez, si vous avez un malade et que le gaz vient à manquer», souligne-t-il.

    La hantise des malades
    La fermeture de l’unique route qui mène au village par la neige provoque une autre angoisse chez les villageois. Alors soit ils se mobilisent pour la dégager, soit c’est l’APC qui s’en charge en envoyant un chasse-neige. Mais dans les moments sensibles, comme la nuit, c’est la hantise. Selon nos interlocuteurs, plusieurs fois des familles se sont confrontées à l’impossibilité d’évacuer un malade qui nécessite et en urgence une visite médicale. «Des femmes ont accouché à l’intérieur des maisons devant l’impossibilité de les transporter à l’hôpital », précise-t-on, en évoquant la dure réalité que cachent les chutes de neige.
    Ce témoignage frise un appel de détresse. « Dans les villes, on dit qu’ils sont heureux les montagnards qui sont arrosés de neige. Ils viennent souvent pour en profiter. Ils ramènent leurs enfants pour jouer, leurs appareils photos pour immortaliser le moment. Mais ils oublient que nous souffrons en silence de la cruauté de la loi de la nature ». En effet, la nature, quand elle se met à gronder, fait peur. Dans ce village, il est difficile de faire face aux dures conditions, aggravées par le froid mais aussi cruauté de la nature. Pour leur faciliter la vie, les villageois demandent d’améliorer leurs conditions sociales. On n’est pas au stade de parler du chômage et de la pauvreté. C’est les commodités dont la mise en place incombe à l’Etat qu’il s’agit. Ils veulent la mise en service du réseau du gaz naturel, la fin du calvaire des coupures électriques, la réalisation d’un réseau d’assainissement et d’autres commodités. « En bref, nous voulons nos droits », résume l’un de nos interlocuteurs. En attendant donc que les pouvoirs publics satisfassent ces revendications légitimes, les habitants d’Aït Boumaâza continuent à endurer les mêmes conditions déplorables dans leur vie quotidienne.

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  • L’olivier : l’arbre fétiche de la Méditerranée

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    Posted by:Nass el houma pointe pescade

    One Saturday : 07/03/2015

    L’olivier : l’arbre fétiche de la Méditerranée

    2008-04-18_090cLa culture de l’olivier et en particulier la cueillette des olives est une importante source d’emploi et donc d’intérêt social.
    Si en Espagne, premier producteur mondial d’huile d’olive, il est estimé à environ 22.850.000 journées-homme (approximativement 15,7 par hectare), en Algérie, la cueillette de l’olive est faite, essentiellement, en famille. Pour deux raisons ; les oliviers se trouvant dans la parcelle familiale dépasse rarement la dizaine d’où un traitement encore artisanal et c’est aussi l’occasion de réunir toute la famille autour d’un même objectif. C’est ainsi que les hommes s’arrangent à prendre des congés en ces périodes de cueillette qui s’effectue en hiver, pendant les vacances scolaires. Une occasion aussi de faire découvrir et participer les enfants à cette sorte de twiza (travaux d’intérêt général) au profit de la famille et de la communauté. Aujourd’hui, il n’est pas rare que l’universitaire, l’employé de bureau et le technicien viennent prêter main forte aux autres membres de la famille pendant cette période. C’est un des évènements les plus importants de la vie du village : c’est que l’olive fournit un produit important que l’on consomme en grandes quantités, que l’on peut échanger ou vendre mais aussi un précieux présent que l’on offre aux invités de marque. Si les membres de la famille sont loin du village, leur part est conservée en toute sécurité : ils en prendront possession, tôt ou tard, comme ils le feraient pour un héritage. L’utilisation de main d’oeuvre rémunérée dépend de la taille de l’exploitation. Dans les petites exploitations même en Europe, la main d’oeuvre familiale peut suffire à la réalisation des travaux. L’utilisation de main d’œuvre rémunérée dans les exploitations spécialisées est très limitée en Grèce, alors qu’elle représente 15% du total en Italie, 25% au Portugal et plus de 50% en Espagne.
    Quant à l’industrie de transformation en Kabylie, sauf dans le cas des huileries modernes qui commencent à s’installer dans les régions à forte production comme la vallée de la Soummam, elle se fait également à la manière traditionnelle, c’est-à-dire que l’on ramène la cueillette chez le propriétaire de l’huilerie qui ponctionne le 1/5 de la production réalisée. En Espagne, on estime que l’industrie de transformation de l’huile d’olive génère 10.000 emplois directs, c’est-à-dire environ un emploi pour 100 tonnes d’huile. Comme tous les métiers artisanaux, la relève est rare d’où une déperdition énorme ajoutée aux feux de forêt qui ravagent chaque année des centaines d’hectares des régions montagneuses.
    Cultivé depuis l’Antiquité, l’olivier est un arbre rustique, peu exigeant est bien adapté aux conditions difficiles des régions méditerranéennes. Il y est un élément caractéristique du paysage et y valorise efficacement les ressources en eau. Très fréquemment, la culture de l’olivier a un impact positif sur l’environnement et la conservation des paysages. Elle constitue un élément essentiel dans la lutte contre la désertification, un des problèmes écologiques les plus importants des régions méditerranéennes. De plus, en tant que zones de refuge et d’alimentation pour la faune sauvage, les oliveraies contribuent significativement au maintien de la biodiversité de ces régions. Les plantations traditionnelles comportent la valeur écologique et paysagère la plus élevée. Par leur mode de gestion généralement extensif, avec un recours minimal aux intrants externes à l’exploitation, elles enrichissent les écosystèmes concernés. Dans les zones en pente, les plantations traditionnelles sont souvent disposées en terrasses, contribuant ainsi à réduire les problèmes d’érosion et de perte du sol. Toutefois, en raison de leur faible productivité, la rentabilité des oliveraies traditionnelles, situées sur sols pauvres, pose souvent des problèmes. Lorsque ces oliveraies sont abandonnées, elles ne sont pas remplacées par d’autres cultures et peu à peu deviennent une sorte de maquis. S’ils ne sont pas entretenus, ces maquis sont propices aux incendies de l’été, un des fléaux écologiques les plus importants des régions méditerranéennes.
    Dans les systèmes d’obtention d’huile d’olive par pression ou par centrifugation à trois phases (huiles, margines et grignons), majoritaires en Italie et en Grèce, l’enjeu environnemental est lié au grand volume d’eau qu’il faut ajouter ainsi qu’a l’évacuation du grand volume de margines. Pour éviter tout préjudice à l’environnement, la décharge des margines dans les cours d’eau devrait être faite seulement après traitement, ce qui nécessite que les moulins soient munis d’installation d’épurement ou de bassins d’évaporation. L’épandage des margines dans les champs en tant que fertilisant est aussi possible. De nouvelles techniques se développent actuellement pour permettre la valorisation énergétique de la biomasse de l’olivier (restes de la taille des arbres, traitement des grignons après l’extraction de l’huile, etc), ce qui, à terme, devrait aboutir à une contribution positive de la filière oléicole à la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre.
    De Lmaynsra à l’industrialisation
    Exporter, c’est le maître-mot des responsables de Ifri Olive, une entreprise spécialisée dans l’huile d’olive. D’une simple huilerie traditionnelle, créée en 1922 par le grand-père dans la vallée de la Soummam, dans le village historique d’Ifri, est née une grande huilerie industrielle au début des années 1990. Reprise par les petits-enfants, dont deux ingénieurs agronomes qui ont décidé d’investir dans l’huile d’olive qui confient-ils n’a pas encore connue les feux de la rampe du point de vue économique. Sur la même lancée, il regrettera, se confiant à un confrère lors de la Foire internationale d’Alger, l’absence d’un centre de dégustation d’huile d’olive. Ce qu’ils tentent de combler à l’occasion de telles manifestations. Le dernier né : des glaces à l’huile d’olive. Devant l’étonnement des visiteurs, son gérant indiquera que ce genre de produits existe déjà aux Etats-Unis et est utilisé par les consommateurs occidentaux pour contrer des maladies comme l’angine. Reconnu par ses pairs étrangers, cette entreprise participe au Concours international d’huile d’olive en France. Si l’olivier est cet arbre dont la symbolique reste encore très forte en Kabylie, en pratique, son entretien ne fait pas toujours partie des préoccupations des villageois, bien qu’ils en attendent de belles récoltes chaque hiver, à tel point que pendant cette période, l’huile et son prix passe en première position dans les discussions. Les citadins, quant à eux, même ayant perdu le lien avec la terre natale, se débrouillent toujours une connaissance qui leur ramènera cette huile d’olive de bonne qualité. Car comme pour tout produit rarissime, les arnaqueurs, à la recherche du gain facile, sont légion .

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  • un terrain de foot refait a neuf avec du ciment et repeint comme si c'etait de la Gome

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    Posted by:Nass el houma pointe pescade

    One Saturday : 07/03/2015

    une rénovation d'un petit terrain pour les jeune a Rais Hamidou  avec du ciment et repeint comme si c'etait une Gome !!!

    Est ce que vous avez penser a Nos enfants  ! je crois pas Messieurs .......................

                                                       11041782 340996059439616 1468440331100357788 n

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  • Un Marché Communal pas comme les autres a Rais Hamidou

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    Posted by:Nass el houma pointe pescade

    One Saturday : 07/03/2015..

    Un Marché Communal pas Comme les autres a Rais Hamidou

    Pointu Pointus

    هنا في الرايس حميدو عندما تطعن في كيفية التسيير تجد ناس يقولون الرايس وليد فميلية ( ونحن لا و لن نقول العكس )حاشيته هي السبب و انا اقول اذا كان رئيس البلدية ليس في استطاعته تسيير شؤون بلديته فما عليه الا تقديم استقالته مبررا سببها اي موجها اصابع الاتهام الى الجهات التي تعرقل السير الحسن للبلدية . لان صراحة ما نراه لا يشرفنا نحن كمواطنين و لا المجلش البلدي الحالي . انا متيقن ان كلامي لا يعجب الكثير لكن هذه هي الحقيقة و يكفينا ما نغطيو الشمس بالغربال . عمر بن الخطاب رضي الله عنه كان يقول : رحم الله عبدا اهدى اليا عي

                                                                11018815 462901650523472 5154391483460136472 n 1    

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  • « Rends-toi Ali, c’est fini, Yacef est en prison, nous te promettons la vie sauve »

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    Posted by:Nass el houma pointe pescade

    On Saturday : 21/O2/2015

    Ali La Pointe

    Naître et mourir pour la liberté

    Par Mokrane Harhad

    « Rends-toi Ali, c’est fini, Yacef est en prison, nous te promettons la vie sauve », ordonne un officier parachutiste à l’aide d’un mégaphone (haut-parleur de l’époque), à l’adresse d’Ali La Pointe et de ses compagnons dans leur cache du 5, rue des Abderames, avant de « relâcher », après plusieurs appels, son mégaphone qui ne reçoit, à chaque tentative, qu’un silence « assourdissant » de la part des quatre moudjahidine. Un silence significatif de résistance et de mépris à l’endroit des parachutistes du commandant Guiraud (adjoint du colonel Jean-Pierre blessé lors de l’arrestation de Yacef Saâdi) et du capitaine Leger, du régiment du 1er REP.

    Ce fut le 8 octobre 1957, cinquante-sept ans, jour pour jour, en cette année 2014 depuis le plasticage de la cache où tombèrent en héros Ali, Hassiba, petit Omar et Bouhamidi. Un événement que ce haut fait d’armes des révolutionnaires algériens qui déclenche un retentissement médiatique mondial. A l’échelle internationale et politiquement, ce crime avait accentué la preuve de la barbarie de la France coloniale et de son armée représentée par Soustelle, Salan, Bigeard… Un acte de nazisme. Nombre de responsables politiques et militaires de la France coloniale reconnaîtront, des décennies après l’Indépendance, qu’ils avaient utilisé ou recouru à des méthodes inhumaines et contre les conventions internationales, même en temps de guerre, pour briser la Révolution algérienne, que ce soit dans les maquis, au centre d’Alger ou en métropole. Même les archives sont cadenassées. Avant d’avancer dans cet hommage à Ali La Pointe et ses compagnons, en ces jours de célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954, il me souvient l’attitude groggy d’un professeur d’un lycée portant le nom de Ammar Ali (Ali La Pointe) lorsque je lui avais posé la question de savoir si les élèves connaissaient l’histoire de ce héros en me « dévisageant », presque penaud, pour me dire : « Moi, professeur d’histoire-géographie, je ne connais que très peu sur l’histoire de ce chahid. On a appris l’histoire que superficiellement. Que dire des élèves des trente dernières années malgré une certaine ouverture dans le traitement réel des évènements de la guerre de Libération nationale. » Un moment de grande perturbation pour votre serviteur qui, à son tour, et malgré le compostage d’une riche documentation sur Ali La Pointe, est resté sur sa « faim » en relevant bien des contradictions et des versions qui nécessitent des éclaircissements en toute urgence. « Des recadrages pour toute l’histoire de cette guerre, entre 1954 et 62 », me disait un historien, insistant sur le temps qui passe et qui a déjà emporté 90% des combattants et acteurs politiques (responsables) dont 99% n’ont pas écrit leurs mémoires ou apporté leurs témoignages.

    Qui est Ali La Pointe ?
    « Si tu bloques à dire la vérité n’applaudit pas le mensonge ! » Pourquoi cette citation sur fond d’« ordre-conseil » ? Tout simplement pour que nous ne sombrions ou succombions pas aux versions abracadabrantesques, loufoques ou délirantes sur Ali La Pointe. Et, à travers la documentation, les récits et autres « dits », les « éclairages » s’entrechoquent, à la limite du hallucinant à faire réagir, récemment, sa sœur aînée, Aïcha, habitant Bouzaréah qui se désola des « vérités » (certaines d’entre elles) projetées dans le film « La bataille d’Alger », mais aussi concernant certaines « étiquettes » que la rue algéroise et ses milieux de l’époque ont collé à son frère. Mais il faut reconnaître que Ammar Ali dit Ali La Pointe n’était ni un naïf, ni un ange et encore moins un agneau. « C’était un jeune comme tous les jeunes Algériens de son âge, un peu impulsif, assez rebelle et qui ne se laissait pas marcher sur les pieds, même face aux colons, police ou gendarmerie ou tout simplement des Algériens qui voulaient ‘’rouler’’ des épaules, que ce soit à Miliana ou à Alger », avait confié Aïcha, âgée aujourd’hui de 85 ans, à des journalistes, qui l’avaient sollicitée sur ce sujet. Ali La Pointe était né pour vivre libre. Une nature qu’il développa dès l’école primaire où il aura, déjà des démêlés et accrochages avec les enfants de colons. Ali sera vite exclu de l’école. Une grosse blessure qui le privera du savoir et qui s’ajoute à sa haine des colons. Comme tout adolescent de cette époque où la misère côtoyait les injustices, Ali se débrouillait pour « exister », au même titre que tout Algérien né durant la colonisation. Ali La Pointe était né un 14 mai 1930, date tristement célèbre coïncidant avec le centenaire de la colonisation de l’Algérie, célébré avec faste, arrogance et mépris à l’égard des Algériens. Ali grandira dans des conditions déplorables. Une situation commune à tous les Algériens depuis 1830 à de rares exceptions représentées par les familles « collabos » et « sympathisantes » de la colonisation. A peine adolescent (13-15 ans), Ali La Pointe est déjà un personnage insaisissable voire intransigeant et violent contre l’ordre établi dans son douar à El Annasser au piémont de la ville de Miliana. Même l’armée américaine, un contingent stationné dans les parages, n’échappera pas à ses coups. « Il leur volait des armes ». Arrêté, Ali séjournera à plusieurs reprises dans les prisons qu’on disait « maisons de redressement ». A sa dernière sortie de celle de « Pointe des blagueurs », il débarque à Alger. Il découvre la ville et ses « tentacules », mais aussi ses affres. Il rôde à La Casbah ou dans ses contrebas, quartier de la Marine, Bab El Oued, Square… et allonge le pas vers Bouzaréah et la Pointe Pescade (Raïs Hamidou). Concernant son pseudonyme « Ali La Pointe », deux versions se « chevauchent » ; des gens de Miliana assurent que ce pseudo lui a été collé après sa sortie de la maison de redressement de la « Pointe des blagueurs » alors qu’à Alger, on soutient que ce surnom, il l’a hérité de ses amis, pour ses présences assidues dans le village de Pointe Pescade. Sa vie à Alger est intense, endiablée et surtout dangereuse pour son implication dans pratiquement tous les milieux de ces années folles (fin 1940 et début 1950). Ali s’inscrit d’ailleurs dans une salle de boxe à Bab El Oued pour aiguiser son talent de bagarreur avant de tout lâcher, même sa formation en maçonnerie, pour les métiers de la débrouille dont le bonneteau (rey-rey) et découvre les gangs et tous leurs méfaits, surtout les indicateurs, les faux « macs » et « nababs ». D’un gabarit de fonceur, Ali La Pointe était aussi beau gosse et séducteur des filles des différents quartiers dont quelques-unes lui serviront, plus tard, dans ses activités de fidaï. « Zoubida, cheda fi Allah » sur la main gauche, « Marche ou crève » sur le pectoral gauche et « Tais-toi » sur la plante du pied gauche, des tatouages exploités par la police qui les indiquait sur les avis de recherche sur Ali La Pointe. Ali prend conscience des dégâts du joug colonial avant de quitter son village natal, selon sa sœur et nombre de témoignages, en constatant tous les abus et injustices. Comment pouvait-il ignorer ce statut d’indigène, lui, fils de Ahmed, militant PPA et travailleur exploité comme métayer (khemmas). Ali est aussi un enfant blessé en apprenant que son grand-père, Abdelkader, avait été déporté à Cayenne. L’éveil était précoce chez le garçon Ammar Ali qui s’est imprégné, même dans la rue, des principes de Mohamed Bouras, fondateur des Scouts musulmans algériens et néanmoins voisin des Ammar, puisque natif, lui aussi, d’El Annasser à Miliana. Mais son engagement patriotique se renforcera en prison en début de la guerre d’Algérie. Arrêté après une bagarre (1954), il sera incarcéré à Barberousse où il rencontre des détenus politiques. On lui apprendra que tous ses malheurs sont l’œuvre du colonialisme. Ali change de prison pour arriver dans les murs de la « ferme-prison de Damiette » (Médéa) d’où il s’évade le 2 avril 1955. De Blida, il se rend à Alger avant de reprendre à vivre à La Casbah, un quartier qu’il connaît fort bien. Rapidement, Ali La Pointe est récupéré par les responsables politico-militaires d’Alger. Il sera testé d’ailleurs par Yacef Saâdi avec un pistolet à chargeur vide pour tuer un policier. Depuis, Ali est l’homme de confiance et surtout, l’homme de tous les assauts pour déclencher la Bataille d’Alger, une guerre urbaine au cœur du pouvoir français à Alger pour un plus grand retentissement de l’acte révolutionnaire. Cette stratégie était l’œuvre de Abane Ramdane. Le grand révolutionnaire, Larbi Ben M’hidi, était de la partie, de retour de la wilaya d’Oran. Il fallait très vite passer à l’action. Une tâche ardue parce que conditionnée par l’assainissement des divers « milieux » qui rythmaient La Casbah et ses alentours.

    Contre le pouvoir colonial, les relais et les traîtres
    Tout le monde sait que malgré le déclenchement de la Révolution, ce ne sont pas tous les citadins qui y ont adhéré, particulièrement certaines poches de « loubards », d’indicateurs, de « retournés », de mouchards... Toute cette pègre devait, soit rejoindre le FLN soit s’exposer aux sanctions extrêmes des moudjahidine. Ali La Pointe, connaissant toute cette « faune », réussira le nettoyage programmé par Yacef Saâdi qui venait d’avoir l’aval de Abane Ramdane. Dans le film « La bataille d’Alger », tout y est résumé dans l’intervention-avertissement de Ali La Pointe face à un groupe de jeunes : « Dorénavant, la mentalité devra changer à La Casbah » (El aâklia tetbedel...). Dès lors, beaucoup adhèrent à la cause nationale. La bataille fait rage. La zone autonome et ses hommes réalisent de grands coups contre la France coloniale. Ali La Pointe s’avère être un grand baroudeur. Il fonce et s’impose comme l’homme fort de la zone autonome malgré la présence de Yacef Saâdi et d’autres grands noms. L’armée française et son élite, les parachutistes, déploie tous les moyens mais est malmenée par les fidai. Mais les parachutistes arrivent, par grand nombre avec de grands moyens, à harceler et à encercler toute la zone et procéder à des arrestations et des assassinats. Les paras étaient aidés et renseignés par des traîtres résiduels qui « sévissaient » encore à La Casbah. Ben M’hidi est arrêté et exécuté. Yacef sera arrêté le 24 septembre 1957. Zohra Drif aussi. Taleb Abderrahmane... et nombre de cadres de la Bataille d’Alger. Quant à Ali et son groupe, ils arrivent, à chaque souricière, à déjouer les pièges avant de se planquer dans la cache du 5, rue des Abderames. C’était la seule chance. La seule issue même si Ali et ses compagnons savaient que leur situation était sans... issue. Mourir en martyrs ou se rendre. Le groupe avait choisi, dès son engagement dans la Révolution, de ne jamais reculer. De vivre libre ou de mourir dignement. La Casbah retient son souffle. Les murmures fusent. La tension est extrême. La cache du quatuor est désormais localisée par les paras. Comment les versions s’entrechoquent, se « cognent », se multiplient et se « contredisent » depuis ce 8 octobre 1957 même si le témoignage officiel repris par la presse et les essayistes en histoire se rejoignent pour désigner Hassan Ghendriche (Alias Zerrouk), ex-militant FLN et membre influent de la zone autonome qui a tourné casaque pour devenir la taupe du capitaine Leger. Ghendriche (double-jeu) connaît la cache et contacte Ali par courrier auquel il y répond. Le piège se referme sur Ali qui ignorait que Ghendriche était passé dans l’autre camp. Le 8 octobre, ce même Ghendriche est « invité » à montrer la cache de Ali La Pointe. La suite, tout le monde la connaît. Il suffit de regarder le film « La bataille d’Alger ». Le refuge est plastiqué. L’écho violent de l’explosion réveille toute La Casbah et ses quartiers environnants. Ali, Hassiba, petit Omar et Bouhamidi sont morts déchiquetés. On parle d’autres morts, 20 à 70 citoyens, selon les témoignages. Zohra Drif a avancé, récemment, lors d’un hommage à Ali La Pointe et ses compagnons, le nombre de 70 parmi les civils habitant à proximité du refuge. Ce modeste hommage à Ali La Pointe ne saurait constituer un papier-référence sur l’événement qui n’a pas encore révélé tous ses secrets et suscitant toujours des questionnements voire des « thèses » à la limite de la polémique et des accusations entre des acteurs directs de la Bataille d’Alger. Et le droit à la vérité comme le devoir de mémoire se doivent d’éclairer toutes les zones d’ombre de la Révolution algérienne.

     

     

                   « Rends-toi Ali, c’est fini, Yacef est en prison, nous te promettons la vie sauve »

                                    

                                                    

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  • Douaa el Djoumouaa

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    Douaa el Djoumouaa

    Posted by:Nass el houma pointe pescade 

    On Fridaay  : 20/02/2015

    في كل يوم جمعة دعوة مستجابة 
    نسألك ربٍــــي
    ان تشفي كل مبتلى ومريــــــض ..
    ان تفرج هم كل مهمــــــوم ..
    ان ترزق كــــل شخــــص محــــــروم ..
    ان تقبل توبه كل تائـــــــب ..
    ان تسعــد قلــــب كـــل شخــــص حزيــــن..
    ان تستجيــــب لدعــوه كل عَبْد ..
    ان تيســــر كــــل مـَن تعســــر أمــره ..
    ان تحقــــق أمنيــــة كـــل شخــص ..
    ان تغفــــر لكل مذنــــــب
    اللهم امين يارب العالمين

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